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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 14:40



« Désamour »


 

Il est toujours joyeux l’amour quand il commence;

Le cœur tout innocent, l’on se dit des rondeaux,

Accolant deux par deux nos fragiles radeaux

Sans craindre l’horizon de cette mer immense.

 

On ne demande rien, ni faveur ni clémence;

Les jours pourtant, sans fin, fleurissent de cadeaux.

S’allègent tout à coup les poids de nos fardeaux,

Bercés douillettement par la belle romance.

 

Mais un jour une vague aux fonds démentiels,

Dans un silence abscons crève les pauvres ciels

De la nuit étonnée accouchant d’un mensonge…

 

Et le piège soudain sur l’âme refermé,

Le cœur, amèrement, dans sa blessure songe

Qu’il eût bien mieux valu, n’être jamais aimé…




domi




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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 08:02


Nouvelle version

 


" Tant que l’aube "



Tant que l’aube sera ce petit pré sonore

De prêles et muguets pianotant, mutins,

Dans le frêle gosier des Princes de l’aurore

Pour y semer toujours ces trilles argentins…

 

Tant que l’écho fragile au jardin qui l’honore

Déflorera la nuit de ces doigts de lutins

Pinçant la douce Harpe où s’égrènent encore

Ces brins de nostalgie aux sourires lointains,

 

Je cueillerai ce pleur enivrant mon oreille,

J’en boirai le calice à ma tempe vermeille

Et j’en abreuverai les ruisseaux de mes soirs.

 

Pourfendant le silence à la tendre fontaine,  

Entre deux petits rus de cristalline peine

J’accorderai mon rêve à ces perles d’espoirs.




domi




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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 23:24



« Mon Lynx »




Un regard de panthère, un cœur battant trop vite,
Animal solitaire épris des profondeurs,
Par la soif et la faim, déchu de ses splendeurs,
Il se cache, tremblant, – lui ! – prédateur d’élite…

Il observe ; il attend ; dans la zone interdite
Entre courage et peur calculant ses ardeurs.
Il s’apprête à bondir sur les moindres rôdeurs,
Humant à l'horizon toute proie insolite…

Je le vois, je le sens - oeil et pelage roux -
Mystérieux félin ravalant son courroux :
Son silence pesant roule comme une pierre…

Immobile, il m'étreint, ce chasseur aux abois ;
Un long cri de douleur derrière ma paupière...
C’est ma Muse – mon Lynx ! – éperdue et sans voix !





domi

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 05:39



« Sans sonnet… »



C’est bien toi, divin sonnet
Qui reviens à tire d’ailes
Vers les gentes hirondelles
Qui gardent le jardinet ?

Avec au bec un genêt,
Tu rechantes auprès d’elles
Ravivant les nids fidèles
De ta voix de sansonnet !

Secouant toutes poussières,
Tes fines plumes princières
Saupoudrent leur joli cœur

De merveilles et de perles
Dont les moineaux et les merles
Feront un céleste Chœur...




domi





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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 11:24





« J’ai hâte ! »


 

Printemps, j’ai hâte ! Enfin, te retrouver…

Voir refleurir les tendres jardinières….

Quand les oiseaux viendront chez nous couver,

L’Amour, nos cœurs chanteront sans manières !

 

Voir refleurir les tendres jardinières

De mille éclats aux subtiles couleurs !

L’Amour, nos cœurs chanteront sans manières,

Oubliant peurs et cuisantes douleurs.

 

De mille éclats aux subtiles couleurs, 

Le gai soleil illumine les aubes.

Oubliant peurs et cuisantes douleurs,

De doux espoirs je sens frémir les robes !

 

Le gai soleil illumine les aubes,

Son renouveau vient nos cœurs soulever.

De doux espoirs je sens frémir les robes !

Printemps, j’ai hâte ! Enfin, te retrouver…






domi







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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 09:02

rien d'autobio... juste une prière pour que cela se passe... "comme ça"...



« Allons maman, dodo »


Allons maman, dodo…
Ferme tes yeux de lune.
Il est beau ton tombeau !
On dirait une dune…

Je l’ai mis sur la plage
A coté de la mer.
Ton tout dernier voyage
En sera moins amer...

Tu me diras les mouettes
Quand j'aurai du chagrin !
C’est bien mieux que les chouettes
Qui hantent le jardin...

Allons maman, dodo,
Desserre ton étreinte.
Non, il n’est pas trop tôt,
La lampe s’est éteinte...

Allons maman, dodo
Si douce est ta paupière...
C’est moi !… C’est Domino !!...

Bon vent, maman...
                                             Dans la Lumière !





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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 07:57





« Je t’aime »

 


De mon pantoun, cherchant le double thème,

Je languissais ; d’ennui, le cœur enduit.

Tu t'endormais, ignorant mon dilemme,

Ton souffle chaud remplissant le réduit.

 

Je languissais ; d’ennui, le cœur enduit,

L’esprit tout sec, oublié de ma Muse !

Ton souffle chaud remplissant le réduit,

Tu souriais, innocent de la ruse.

 

L’esprit tout sec, oublié de ma Muse, 

Je maudissais cet infernal métier !

Tu souriais, innocent de la ruse,

Dans le sommeil, sombrant, le front altier.

 

Je maudissais cet infernal métier, 

Du doux repos, me refermant les grèves !

Dans le sommeil, sombrant, le front altier,

Je te vis rire, à l’assaut de tes rêves !

 

Du doux repos, me refermant les grèves,

La nuit sifflait, m’infligeant mille morts !

Je te vis rire, à l’assaut de tes rêves,

Un feu brûlant jaillissant de ton corps !

 

La nuit sifflait, m’infligeant mille morts, 

Lorsque, soudain, sourit le mot « je t’aime »,

Un feu brûlant jaillissant de ton corps !

De mon pantoun, cherchant le double thème.




domi



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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 09:41





 « Dans l’attente du printemps »

 

 

La neige a noyé ce dimanche

Dans une avalanche de pleurs.

Hier, naissait ta robe blanche,

O, Perce neige tout en fleurs !

 

Dans une avalanche de pleurs, 

Le Printemps tergiverse, et doute.

O, Perce neige, tout en fleurs,

Tu jaillis le long de la route ! 

 

Le Printemps tergiverse et doute :

Chaque aube est une autre saison !

Tu jaillis le long de la route,

Fidèle à ta seule Raison.

 

Chaque aube est une autre saison :

Hier, le ciel était superbe !

Fidèle à ta seule Raison,

Tu n’obéis qu’aux Lois de l’Herbe.

 

Hier, le ciel était superbe ; 

Aujourd’hui, recrache son fiel !

Tu n’obéis qu’aux Lois de l’Herbe.

Ton Espérance est notre Miel !

 

Aujourd’hui, recrache son fiel

Le vent qui fait gémir la branche.

Ton Espérance est notre Miel !

La neige a noyé ce dimanche…



domi




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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 08:17




« Cœur languissant »

 

 

Mon cœur languissant se consume :
Mon amoureux revient demain !
La plaine est longue dans la brume,
On n’aperçoit plus le chemin...

Mon amoureux revient demain :
J’ai reçu deux de ses palombes !
On n’aperçoit plus le chemin,
Dans leurs nids, rêvent les colombes…

J’ai reçu deux de ses palombes,
Serrant ses lettres sur mon cœur !
Dans leurs nids, rêvent les colombes
Pour oublier l’hiver vainqueur...

Serrant ses lettres sur mon cœur,
Mon âme, au moindre bruit, sursaute !
Pour oublier l’hiver vainqueur,
Dans l’âtre, une flamme tressaute...

Mon âme, au moindre bruit, sursaute !
Cruel cadran, que me veux-tu ?
Dans l’âtre, une flamme tressaute,
Un vent glacé souffle, têtu...

Cruel cadran, que me veux-tu ?
Brûlent mes yeux à te comprendre...
Le vent glacé souffle, têtu,
Le soir, déjà, vient me surprendre !

Brûlent mes yeux à te comprendre,
Beau mirage de mes amours !
Le soir, déjà, vient me surprendre...
Combien de nuits, combien de jours ?

Beau mirage de mes amours,
Plus rien dans l’âtre qui ne fume !
Combien de nuits, combien de jours ?
Mon cœur languissant se consume…




 

 

domi




 

 


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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 07:48





« Tombé du nid »



L’oiseau tombé du nid sautille,

Il n’entend pas le cri perçant !
Lorsque j’étais petite fille,
Je me souviens d’un sol glissant.

Il n’entend pas le cri perçant
De sa maman toute affolée !
Je me souviens d’un sol glissant
Et de mon enfance, envolée.

De sa maman toute affolée
Il se détourne en s’amusant.
Et de mon enfance, envolée
Me revient le parcours usant.

Il se détourne en s’amusant
Sans voir le danger qui s’avance.
Me revient le parcours usant
D’un inextricable silence.

Sans voir le danger qui s’avance,
Découvrant le monde trop tôt.
D’un inextricable silence
Pour le sauver, je cours au trot !

Découvrant le monde trop tôt,
L’oisillon ne voit pas cette ombre !
Pour le sauver, je cours au trot,
Mon cœur jaillit de la pénombre !

L’oisillon ne voit pas cette ombre
- Ces deux grands yeux, verts de dépit -
Mon cœur jaillit de la pénombre
Offrant à la vie, un répit !

Ces deux grands yeux, verts de dépit !
Une queue ondule et frétille...
Offrant à la vie, un répit,
L’oiseau tombé du nid sautille.



domi

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PrÉSentation

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Un bout de moi

PHASME






Mots vides
sans style
de mon stylo
miasmes
de mes poèmes
sans chair
sans ossature
je me sens phasme
brindille
fétu
tige droite
sans âme
une écharde
 un trait
 un tiret
sur ma vie
ce que je suis
ligne
longue
sans poil
sans plume
sans feuille
 un brin
sans racine
sans ventre
une fente
une ébauche
une rayure
petite griffure
faite à la plume
une strie
figée
bâton
bout
de
bois
vide
bout
de
vie

Mes préférés...

Poème


"Je suis"


Je suis

la plume

qui gratte

la page

et qui

la griffe


Je suis

la griffe

qui s'accroche

à l'herbe

du gouffre


Je suis

le gouffre

qui grandit

chauqe jour

au bout

du chemin


Je suis

ce chemin

qui ne mène

nulle part


J'écris...


publié dans "écriture"


Mon petit dernier préféré :
La pesanteur et la grâce

Lumière du Sud

 

 





 


La calèche

Envol

Le vieux guide

Le pays du vent

Communion

L'odeur du temps

L'oiseau de l'aube

La toile

Printemps


Chats (cliquez sur le chaton) 

 








Chanson et
récit autobiographique :
(cliquez sur le phonographe)
 
"Domino",

 

 






 
 

 

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