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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 10:36

c-est-pour-toi.jpg

Le parc, au bel avril, est parsemé de fleurs
Qui le long du chemin s’inclinent vers ma reine !

Derrière le grand pin, scintille une fontaine :
C’est le jeune gazon qui frémit au soleil !
Et tu parais soudain comme un ange au réveil
Revoyant son Seigneur, tant tu souris, sereine...

Le parc, au bel avril, est parsemé de fleurs
Qui le long du chemin s’inclinent vers ma reine !

De surprise en surprise égrenant ses couleurs,
Le parcours familier s’habille d’espérance,
Tel cet arbre inconnu, de subtile fragrance,
Distillant sur ton front ses rêveuses pâleurs…

Le parc, au bel avril, est parsemé de fleurs
Qui le long du chemin s’inclinent vers ma reine !

Et là-bas, rose et tendre en sa fourrure pleine,
Un lilas fut planté dans le passage étroit
Pour réchauffer ton âme et ton pas maladroit…
Et moi je pencherai sa branche vers ta peine !

Le parc, au bel avril, est parsemé de fleurs
Qui le long du chemin s’inclinent vers ma reine !

Ivres de ces parfums, nous goûterons les pleurs
De la dernière allée, où l’ombre fait merveille
Sur les rhododendrons dont la gorge vermeille
Ne gardait, que pour toi, ces soupirs enjôleurs…

Le parc, au bel avril, est parsemé de fleurs
Qui le long du chemin s’inclinent vers ma reine !

 

 

 

©domi - avril  2011

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 11:40

 

rose-de-ton-coeur.jpg 

 

La rose de ton cœur illumine ma chambre

D’une ultime perle d’espoir.

 

Comme moi, dépouillés sous le ciel de novembre,

Les arbres perdent leur pourpoint,

Jetant sur les buissons leur grande écharpe d’ambre

Qu’ils leurs tricotent point par point…

 

La rose de ton cœur illumine ma chambre

D’une ultime perle d’espoir.

 

Dans leur mystérieux boudoir, 

Désertant les gazons, les fleurs sont retournées.

Sait-on si l’on va les revoir ?

Inquiète, je vois se suivre les années…

 

La rose de ton coeur illumine ma chambre

D’une ultime perle d’espoir.

 

Les bras chargés de pluie, une fraîcheur démembre

Ce qu’il restait de nos amours ;

Et jusque dans le lit, la neige de décembre

Promet ses austères atours.

 

La rose de ton cœur illumine ma chambre

D’une ultime perle d’espoir.

 

Mais hier, j’ai vu, dans le soir,

S’éclairer le jardin d’une brusque embellie,

Et monter le doux encensoir

D’une rose d’automne, en sa robe pâlie !…

 

La rose de ton cœur illumine ma chambre

D’une ultime perle d’espoir.

 

 

 

 

 

  domi – octobre  2010

 


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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 09:42

voilà que la peur du plagiat me torture jusque dans mes rêves....?!  rires!

 

nuages-fleurs.jpg

 

 

Cette nuit, le chemin croulait d’arbres en fleurs,

Et je faisais des vers, me frayant un passage…

 

Les branches inclinaient leurs bras lourds, enjôleurs,

Dont j'écartais, errant dans leur tendre sillage,

Les généreux bouquets qui frôlaient mon visage

Et versaient jusqu’au sol leurs subtiles odeurs.

 

Cette nuit, le chemin croulait d’arbres en fleurs,

Et je faisais des vers, me frayant un passage…

 

Le ciel était poudré d’un étrange nuage

Qui se multipliait en mille petits cœurs...

Aussi les comparais-je aux pétales en pleurs

D’un grand verger céleste en son divin bocage !

 

Cette nuit, le chemin croulait d’arbres en fleurs,

Et je faisais des vers, me frayant un passage…

 

Aussitôt, une voix sourde d'accents moqueurs,

Me dit : « La métaphore est d’un banal usage !

Elle n’est pas de toi, ce serait un outrage ! ».

Et je me sentis veule, et pleine de rancœurs…

 

Cette nuit, le chemin croulait d’arbres en fleurs,

Et je faisais des vers, me frayant un passage…

 

Mais quand je m’éveillais, me revint cette image :

Elle était toute pure et vierge des rumeurs

Qu’avaient semé le doute et mes rêves farceurs…

Alors, je mis mon nom au bas de cette page.

 

Cette nuit, le chemin croulait d’arbres en fleurs,

Et je faisais des vers, me frayant un passage…

 

 

domi  - ocotobre  2010

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 21:24

 

 

Mon bel oiseau blessé quelquefois se réveille,

En battant de l’aile et pleurant.

 

Il gisait tout petit sous cette lourde treille

Où l’avait jeté le destin.

Je l’ai pris au creux de ma main

Qui devint le refuge où fidèle il sommeille.

 

Mon bel oiseau blessé quelquefois se réveille,

En battant de l’aile, et pleurant.

 

Son chant me parlait, enivrant,

Lorsque du piano noir s’élevait sa romance,

Et ma chambre d’enfant retrouvait l’Espérance,

Même dans le soir expirant.

 

Mon bel oiseau blessé, quelquefois, se réveille,

En battant de l’aile et pleurant. 

 

Il voudrait tant voler vers l’aurore vermeille

Dont il n’a jamais vu le jour !

Et la cage de notre amour

Vibre soudain d’un cri, de douleur sans pareille...

 

Mon bel oiseau blessé quelquefois se réveille,

En battant de l’aile et pleurant.

 

Et quand l‘emporte ce torrent,

Je sais qu’il saigne encor de l’ancienne blessure.

De mes larmes alors mon âme le rassure :

Miroir sur son cœur transparent...

 

Mon bel oiseau blessé quelquefois se réveille,

En battant de l’aile et pleurant.

 

 

 

domi  - octobre  2010

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 15:53

 

 

clos-de-paupieres.jpg

 

 

 

Merci mon Dieu, pour les douces paupières

Que tu brodas entre le monde et nous.

 

Les nouveaux nés, au creux de nos chaumières,

Froissent les plis de leur premier courroux

Sous ce fin voile où les vives lumières

Ne blessent pas leurs deux lacs, bleus et doux…

 

Merci mon Dieu, pour les douces paupières

Que tu brodas entre le monde et nous.

 

Premiers émois, voici que, comme pierres,

Roulent des pleurs de leurs cœurs d’amadous ;

Bien à l’abri de ces prudes barrières,

De leur chagrin, ils cachent les remous…

 

Merci mon Dieu, pour les douces paupières

Que tu brodas entre le monde et nous.

 

Danse des cils, aux sillons de poussières,

Les laboureurs, cassés par des vents fous,

Pensent au feu des suaves clairières

Brillant, au soir, dans les yeux des époux…

 

Merci mon Dieu, pour les douces paupières

Que tu brodas entre le monde et nous.

 

Au dernier jour, les calmes cimetières

Refermeront leurs clos de marbre roux,

Parmi les fleurs, et les tendres prières

Que leurs amis chanteront à genoux.

 

Merci mon Dieu, pour les douces paupières

Que tu brodas entre le monde et nous.

 

 

 

domi - octobre  2010

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 07:55

 

 

 

bel-arbre-en-majeste.jpg

                                       

Ce bel arbre, en sa majesté,

Berce mon cœur qui se dépouille !

 

 

Des vents, sous son ombre, abrité,

S’enroule un tapis de silence ;

Belle et suave austérité 

D’un tableau de grande importance…

 

Ce bel arbre, en sa majesté,

Berce mon cœur qui se dépouille !

 

Une céleste et fine rouille

Auréole son large front,

Et les ors qu’une brume mouille

Brillent d’un éclat plus profond…

 

Ce bel arbre, en sa majesté,

Berce mon cœur qui se dépouille !

 

Aux pieds de l'arbre en nudité,

Renaîtront de leurs douces cendres

Les fruits de nacre de l’été

Endormis sous les mousses tendres

 

Ce bel arbre, en sa majesté,

Berce mon cœur qui se dépouille !

 

Car cet arbre me parle et fouille

En mon âme… Et de ces longs pleurs,

Qu’un rayon perlé de sang, brouille,

Jaillit la promesse des fleurs…

 

Ce bel arbre, en sa majesté,

Berce mon cœur qui se dépouille !

 

 

domi – octobre  2010

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 11:07

 

    

le-perce-neige.jpg

 

 

La vie est un combat, parfois sourd, méconnu,

Comme la fleur luttant sous la neige dernière…

 

 

  Chaque jour est pour lui cet acharnement nu,

Eternelle question de vivre, ou de s’étendre

Dans le sein de la terre en renonçant au tendre

Et suave printemps qui l’appelle, ténu…

 

 

La vie est un combat, parfois sourd, méconnu,

Comme la fleur luttant sous la neige dernière…

 

 

Mais la glace en son âme, est aujourd’hui, plénière...

Refermant sur son cœur un implacable écrin,

L’Absence l’a vêtu de son manteau d’airain,

Et le ciel n’entend pas sa fluette prière…

 

 

La vie est un combat, parfois sourd, méconnu,

Comme la fleur luttant sous la neige dernière…

 

 

Cette chape est trop lourde à son bras si menu…

Une ombre s’est levée, écrasant son doux rêve,

Des racines de fer empoisonnent sa sève,

Qui ne comprend plus rien à ce froid revenu…

 

 

La vie est un combat, parfois sourd, méconnu,

Comme la fleur luttant sous la neige dernière…

 

 

Ainsi meurt le poète, ange d’une Lumière

Qu’un voile de malheur prive de son soleil :

Perce-neige oublié dans un profond sommeil,

Où trône, en son parterre... une rose trémière !

 

 

La vie est un combat, parfois sourd, méconnu,

Comme la fleur luttant sous la neige dernière…

 

 

 

 

domi - octobre  2010


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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 08:14

 

douce-melusine.jpg

 

Ta suave encolure et bonté de tes yeux,

Ta chevelure blonde… O, tendre Mélusine !

 

La courbe de tes reins, ta démarche féline,

Lorsque sans te hâter, tu cherches dans le pré

Jeunes pousses ou fleurs, poursuivant à ton gré

Les parfums, les couleurs, ou quelque herbe saline …

 

Ta suave encolure et bonté de tes yeux,

Ta chevelure blonde… O, tendre Mélusine !

 

Quand, dans la canicule - hommes peu glorieux -

Nous nous battons pour l’eau jusqu’en perdre l’haleine,

Toi, tu penches la tête, ô, lenteur souveraine,

Comme bénissant l’onde aux reflets radieux…

 

Ta suave encolure et bonté de tes yeux,

Ta chevelure blonde… O, tendre Mélusine !

 

Dès que je te revois, jaillit de ma poitrine

Une reconnaissance, ivresse de bonheur

A me fondre en ton âme, imaginant ton cœur

Emu de m'accueillir, en fidèle voisine...

 

Ta suave encolure et bonté de tes yeux,

Ta chevelure blonde… O, tendre Mélusine !

 

Doux rayon de soleil aux jours laborieux,

Tu trônes, magnanime, ignorant les disputes,

Et tu nous réunis autour de tes culbutes

Faisant rire les grands, les petits et les vieux...

 

Ta suave encolure et bonté de tes yeux,

Ta chevelure blonde… O, tendre Mélusine !

 

 

 

domi - octobre  2010

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 10:17

jardins-d-automne.jpg

 

Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…

 

Derrière les rideaux, des zéphires mutins
Passent par les interstices
De la porte frileuse et des carreaux chagrins…
C'est L'Automne, et ses prémisses !


Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…

 

Un pinceau, séducteur, embrase les jardins
D’exquises teintes métisses :
Larmes d’ors se mêlant aux émois des carmins…
Bel Automne, et ses esquisses !

Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…


Des effluves de pluie exhalent des parfums
De sous-bois et de réglisses,
Feuilles mortes chantant des bonheurs enfantins…
Ah, l’Automne et ses délices !

Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…


Si déjà, de l’hiver, gnomes, nains et lutins
Préparent les blancs calices,
Les rayons du soleil ont des airs sibyllins,
De ton Mystère, complices…


Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…




domi - octobre 2010

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 11:59

 

« Le doute et le poète »  

 

 

Tous ces mots à la pelle ! Autant de feuilles mortes

Qui meurent sur le seuil, ou font un bon terreau…


Lorsque je prends la plume, avec certaine angoisse,

Parfois je me demande : «  As-tu vraiment, ce soir,

Un refrain dans le coeur ? Un beau rêve, un espoir,

Ce sentiment diffus d’avoir, en quelques sortes,

Un amour merveilleux à partager en vers ?...

Ou des regrets, des pleurs, des peines, des travers

Que tu voudrais crier par des millions de portes… ».

 

 

Tous ces mots à la pelle ! Autant de feuilles mortes

Qui meurent sur le seuil, ou font un bon terreau…

 

 

N’est pas au rendez-vous, toujours, la même grâce ;

Mais chaque matin monte ainsi qu’un encensoir,

Ce désir lancinant, comme un secret devoir

Qui me lie à mon âme, en tirant vers le haut

Tout ce qui l’interroge, ou l’afflige ou la blesse,

Et que cet Art subtil transforme en allégresse

Dans une ode, un sonnet, schaltienne ou rondeau…


 

Tous ces mots à la pelle ! Autant de feuilles mortes

Qui meurent sur le seuil, ou font un bon terreau…


 

Pour certains, sans valeur, deux jolis vers qu’embrasse

Une rime chanteuse éclairant en miroir

L’autre qui se blottit dans un petit couloir,

Ont pour moi plus d‘attraits que toutes les escortes

Accompagnant un roi dans son divin palais !

J’ai tant aimé chanter les ballades et lais...

Prosodie a sur moi fait merveilles plus fortes !


 

Tous ces mots à la pelle ! Autant de feuilles mortes

Qui meurent sur le seuil, ou font un bon terreau…


 

Alors, bien humblement, de peur que je ne lasse,

Je travaille en silence à n'ouvrir mon boudoir 

Q'aux appels de ma Muse et de son bon vouloir.

Sur le sable, Jésus avait gravé son sceau...

Moi, folle poétesse, oserais-je en partage

Inscrire au parchemin ce pâle verbiage

Que je n’emporterai pas même en mon tombeau ?!


 

Tous ces mots à la pelle ! Autant de feuilles mortes

Qui meurent sur le seuil, ou font un bon terreau…


 

 

domi - octobre -  2010

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Un bout de moi

PHASME






Mots vides
sans style
de mon stylo
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sans chair
sans ossature
je me sens phasme
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fétu
tige droite
sans âme
une écharde
 un trait
 un tiret
sur ma vie
ce que je suis
ligne
longue
sans poil
sans plume
sans feuille
 un brin
sans racine
sans ventre
une fente
une ébauche
une rayure
petite griffure
faite à la plume
une strie
figée
bâton
bout
de
bois
vide
bout
de
vie

Mes préférés...

Poème


"Je suis"


Je suis

la plume

qui gratte

la page

et qui

la griffe


Je suis

la griffe

qui s'accroche

à l'herbe

du gouffre


Je suis

le gouffre

qui grandit

chauqe jour

au bout

du chemin


Je suis

ce chemin

qui ne mène

nulle part


J'écris...


publié dans "écriture"


Mon petit dernier préféré :
La pesanteur et la grâce

Lumière du Sud

 

 





 


La calèche

Envol

Le vieux guide

Le pays du vent

Communion

L'odeur du temps

L'oiseau de l'aube

La toile

Printemps


Chats (cliquez sur le chaton) 

 








Chanson et
récit autobiographique :
(cliquez sur le phonographe)
 
"Domino",

 

 






 
 

 

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