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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 17:39

 

 

Lit câlin

 

Ton souffle sur mon front, ta chaleur dans mes reins,

Me rappellent, à l’aube, un écho de ma chance :

Prémices d’un beau jour exempté de chagrins…

 

Dans mon cou ton odeur, dans mon dos ta présence,

Et ce profond soupir, et ce corps lourd, lové,

Sont un baume à mon cœur, un havre d’espérance.

 

Il n’est plus doux réveil dont mon âme ait rêvé,

Plus chaud, plus rassurant ! Et la tendre risette

Eclose sur ma joue, à l’instant, l’a prouvé :

 

C’est toi, tigresse noire…  Et c’est toi, ma grisette, 

Félines, dans la nuit bridant, des deux côtés,

De vos robes à poils, ma fragile nuisette…

 

Ô, câline prison, ô matins enchantés !

 

 

domi - avril  2012

 

 

 

 

lit-calin.jpg


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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 19:04

Cygne.jpg

 

 

Je vois un cygne blanc faire frissonner l’onde
De son reflet léger dans le calme du jour ;
Je voudrais le rejoindre en cette paix profonde,

Mais le chemin m’est clos ! Qu’est cette arrière-cour
Où je suis égaré ? C’est une triste impasse
Où noir est le brouillard, comme le cul d’un four !

Il glisse dans la brume, et toute cette grâce
Laisse mon cœur de marbre. Ô, Flamme, ô, Rêve ancien,
Êtes-vous à jamais devenus Vide, et Glace ?

Et suis-je devenu plus rustre encor qu’un chien
Pour que tant de beauté ne réveille mon âme,
Que j’y reste insensible et ne ressente rien ?

Ô, solitude ! En mon cœur, c'est un drame !
Que sont-ils devenus, les sublimes transports
Que Nature éveillait en moi, mieux qu'une Dame ?

Si fades sont mes jours, eux qui furent si forts !

 

 

 

poème écrit en duo avec stellamaris

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 16:15

 

Pardonne-lui

 

Pardonne-lui, tendre Câline !

Ta maîtresse est dans l’âge ingrat :

Les « vieilles » ont l’humeur badine…

 

Je sais, ton fidèle odorat

Cherche partout ! Et comme il brille

Ton regard, traqué comme un rat !…

 

Sens ma peau ! Car je suis sa fille…

Son parfum n’est-il sur ma main ?

Vois, tu restes dans la famille !

 

Ne te sauve pas ! Le chemin

Est plein d’embûches, plus rudes

Que son oubli, hélas, humain…

 

 

Elle a perdu ses certitudes…

Elle pense à l’instant présent,

A sa survie, aux gestes prudes :

 

Lacer une chaussure ? Usant !

Se cuire un œuf : une victoire.

Te caresser, devint pesant…

 

Moi non plus, je ne peux le croire :

Jamais, ne me parle de toi !…

C’est donc la fin de votre histoire ?

 

Elle ne ressent plus d’émoi ;

Elle a trop aimé, cette dame…

Mais moi je conserve la foi :

 

Au ciel, revivra votre flamme !

Il ne peut en être autrement…

Je ne suis qu’un « substitut d’âme »,

 

Je t’aime ! – et l’aime ! – énormément.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 16:09

adoption.jpg

 

 

Adoption

Cette noiraude aime les fleurs
Car j’ai vu son museau d’ébène
Briller dans les vives couleurs !

Elle y fleurait la douce aubaine
D’un parfum sucré, sans égal,
Comme pour oublier sa peine…

Pauvrette, qui ressent un mal
Dont mon âme est toute affolée,
Car, mystère est, pour nous, l’animal…

Pour l’heure, dans la giroflée,
Elle trône en la robe d’or
Qui cette année, est bien gonflée !

Elle s’y cache, et rêve encor
Comme en un giron de tendresse
Qu’elle fouille tel un trésor…

Puisse la plante, à ta tristesse,
Être un réconfort maternel,
Toi, qu’abandonna ta maitresse !

L’amour était fusionnel,
Ma mère et toi n'étiez qu'une âme…
Mais mon jardin est éternel :

Viens te réchauffer à sa flamme !

 

domi - avril 2012

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 09:11

  me voici "dédroguée" par rapport à l'écran, d'où mon absence du Net...

 

et par rapport à la poésie ? je ne sais pas trop...plus rien écrit depuis des jours ;

 

mais envie de re poster, pour moi-même et comme un beau souvenir, des poèmes que j'ai quand même aimés (ils ne sont pas si nombreux), comme celui -ci sur un croissant de lune

 

 


« Croissant d'or »



Joli croissant de lune a posé sur mon cœur

Sa petite virgule à coté d'une étoile :

Clin d'œil malicieux d'un soir d'été, vainqueur.


La serpe, suspendue à la voûte sans voile,

Lustrait en me narguant sa fine lame d'or,

Menaçant de planter sa griffe dans ma toile !


Une candeur immense au milieu du décor...

Le ciel était si haut !... Je bus à la fontaine

Des éclats presque blancs qui m'aveuglent encor,


Et du rayon moqueur, qui balaya ma peine.


 

 

domi

 

 

 


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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 10:37



« Les bras du Père »


 

Devant moi se dressaient d’impossibles montagnes !

Tous les raisonnements, les désirs de pardon

N’y pouvaient rien changer : je souffrais mille bagnes !

 

La colère était là, comment fuir ce poison ?

En me brûlant moi-même aux feux de la démence ??

Soudain je vis très clair : il fallait dire non !

 

Ce ne fut ni la nuit ni la désespérance,

Ce fut un comme un soleil, un doux retournement,

Un grand soulagement, une simple évidence :

 

C’est Toi qui m’attendais ! Pas un aveuglement,

Mais comme le vrai choix que désirait mon âme

Et qui m’ouvrait les bras, si docile à présent.

 

Alors, sans aucun bruit, a coulé cette larme

Au tendre goût de sel - que j’avais oublié -,

Sans autre nostalgie que Te dire ma flamme...

 

Juste une eau toute pure, ainsi qu’un blanc glacier

Qui fond tout doucement quand le printemps s’éveille :

L’eau claire d’un Amour que j’avais étouffé.

 

Ce soir-là je n’eus point de « fatale » étincelle…

Mon destin suit son cours, avec ce goût de miel

Dont je me suis parée pour une aube nouvelle :

 

Le jour où je pourrai danser avec le ciel

Et semer sans frémir mes roses sur la terre

En chantant les accords d’un La providentiel…

 

Quand je me jetterai dans les bras de mon Père !

 

 


domi



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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 16:24


Notre figuier



Notre figuier qu'on avait déplacé,

Qui semblait mort, à tout jamais stérile,

Vois, cet été, comme il s'est redressé !


Déraciné, pour un coin plus fertile,

Il s'étiolait. Ses jours étaient perdus,

Tu te souviens ? Jeune et déjà sénile...


Un beau matin, soudain sont apparus

Ces doux espoirs de naïve tendresse...

Sur les rameaux : des petits doigts moussus !


Alors, nos cœurs ont frémi d'allégresse !

Quel grand bonheur de voir renaître au jour

Ce qui souffrait et pleurait de détresse...


Et sous le Ciel bénissant son retour,

Cet heureux Père, entre ses mains ouvertes,

Nous offre enfin les fruits de son amour


Au creux des bras : ses belles filles vertes !



 


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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 16:39


« Cette page blanche »



Je vis la page blanche, ouverte en deux feuillets,

Offrant soudainement l'éblouissant silence

D'un grand jardin planté d'invisibles œillets...


Et je le reconnus ! Infini de patience...

C'était ton cœur à nu, dans cette longue nuit,

A la barbe du temps, ranimant l'espérance.


Tout me semblait possible au rivage inouï !

Je couchais chaque mot, sur ce pré de tendresse,

Comme on borde un enfant au chevet de son lit,


Effleurant ses draps blancs, d'une ultime caresse...





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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 13:14



Fuite de l'été


Mon âme s'alanguit , quand la terre frissonne

Et que frappe aux carreaux la petite aube en pleurs

Répétant : « C'est l'été , fuyant devant l'Automne...»


Il chantera longtemps , ce violon des cœurs ,

Déversant ses trésors aux calices des roses... 

Mais quelques grappes d'or ne valent pas les fleurs !


Le soir , déjà , soupire aux faîtes des toits roses

Où peine le soleil à retenir l'envol

De l'Hirondelle fière , en cortèges moroses...


Prémices de l'Hiver , relevez bien mon col ,

Car ce manteau glacé n'est plus à ma mesure :

Mon âtre est mort un jour , et j'en suis resté fol !


Verrai-je un autre été briller en ma masure...?








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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 10:14




Mon âme est triste ce soir

Plus de miel à ma chandelle

Plus de feu ni d'encensoir...


Que ma plainte vous soit belle

Si je meurs en m'épanchant

Sur la plage virtuelle !


Tant de vagues déferlant

Dans mon corps et dans mon âme...

Jusqu'à quand cet Océan ?


Pour toujours errante flamme
 
Aller, fuir ; brûler,  froidir ?
Que m'éteigne cette lame !


De la nuit pâle, un soupir

Expire en l'aube sans aile ...

Dernière écume ! Un désir ?

Que son eau soit éternelle...



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Un bout de moi

PHASME






Mots vides
sans style
de mon stylo
miasmes
de mes poèmes
sans chair
sans ossature
je me sens phasme
brindille
fétu
tige droite
sans âme
une écharde
 un trait
 un tiret
sur ma vie
ce que je suis
ligne
longue
sans poil
sans plume
sans feuille
 un brin
sans racine
sans ventre
une fente
une ébauche
une rayure
petite griffure
faite à la plume
une strie
figée
bâton
bout
de
bois
vide
bout
de
vie

Mes préférés...

Poème


"Je suis"


Je suis

la plume

qui gratte

la page

et qui

la griffe


Je suis

la griffe

qui s'accroche

à l'herbe

du gouffre


Je suis

le gouffre

qui grandit

chauqe jour

au bout

du chemin


Je suis

ce chemin

qui ne mène

nulle part


J'écris...


publié dans "écriture"


Mon petit dernier préféré :
La pesanteur et la grâce

Lumière du Sud

 

 





 


La calèche

Envol

Le vieux guide

Le pays du vent

Communion

L'odeur du temps

L'oiseau de l'aube

La toile

Printemps


Chats (cliquez sur le chaton) 

 








Chanson et
récit autobiographique :
(cliquez sur le phonographe)
 
"Domino",

 

 






 
 

 

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