Ton souffle sur mon front, ta chaleur dans mes reins,
Me rappellent, à l’aube, un écho de ma chance :
Prémices d’un beau jour exempté de chagrins…
Dans mon cou ton odeur, dans mon dos ta présence,
Et ce profond soupir, et ce corps lourd, lové,
Sont un baume à mon cœur, un havre d’espérance.
Il n’est plus doux réveil dont mon âme ait rêvé,
Plus chaud, plus rassurant ! Et la tendre risette
Eclose sur ma joue, à l’instant, l’a prouvé :
C’est toi, tigresse noire… Et c’est toi, ma grisette,
Félines, dans la nuit bridant, des deux côtés,
De vos robes à poils, ma fragile nuisette…
Ô, câline prison, ô matins enchantés !
domi - avril 2012