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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 08:20

 

  " L'âme russe "

 

 

siberie1.jpg

 

****


Inspirée par les choix musicaux de Mathéo, je vous offre cette interprétation du prélude op 23 N° 4 de RACHMANINOV, l'âme russe par excellence....


Le pianiste Sofronitsky a eu ma préférence, même si l'enregistrement est ancien...


 

cliquez ici : BONNE ECOUTE

 


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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 20:37

Un poème chanté dédié tout particulièrement à Hephaestion (qu'est-ce que tu me fais pas faire ! mais je suis en train d'y prendre goût...lol !), et aussi à Colette en remerciement tout spécial pour son poème merveilleux sur "le musicien inconnu" (à découvrir dans mes liens :"musique des mots")...

  
Texte de Michèle, une amie poète, que j'ai mis en musique il y a longtemps (je ne retrouve pas l'accompagnement de piano, il s'est volatilisé dans mes doigts....)

Déjà deux personnes qui me disent que le son ne marche pas...Merci de laisser un commentaire à ce sujet. "Normalement", ça marche : bien mettre le volume au maxi, et cliquer deux fois sur la première flèche.

 


La Rose Noire

 

(cliquez deux fois sur la première flèche)

 

 
Il me dit de ne plus pleurer,
Que demain tout va s’arranger,
Mais je n’ai plus confiance
En l’espérance.
 
Il me dit que vient l’été,
Mais ces quelques jours émiettés,
Seront bien vite chassés,
Par la saison... d’après l’été.
 
Il me dit que ce n’est rien,
Que demain tout ira bien.
 
Alors, j’avance dans le noir,
Et tout au fond du couloir
Sans le savoir,
J’ouvre la porte au désespoir,
Une rose noire à la main.
 
Non, non, il ne faut pas pleurer !
Demain… tout va s’arranger.
 
Il me dit que c’est beaucoup mieux,
Que demain nous serons heureux ;
Alors je lui dis : oui, bien sûr,
Demain quand nous serons vieux….
 
De tout son amour,
Il s’épuise
A me sortir du puits
Où je glisse vers le toujours,
Pour me ramener à lui.
 
Puis…
Il me dit qu’il m’aime,
Et qu’il m’appartient,
Alors…je lui cache ma peine,
Et je lui prends la main.
 
Il me dit : cela n’est rien
Demain tout ira bien !
 
Mais… déjà je suis loin,
Une Rose Noire… fanée…
Dans la main.
 
 
Michèle de Saint Christophe

 

 

 

 

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 20:45

  

Voici l'enregistrement de ce que "sera" l'accompagnement instrumental de ce chant de noël (arrangement : C.M) 

 

 

 

 

Un chant de noël, écrit pour les enfants de mon conservatoire

sur une musique déjà existante (très dur !) d'un anonyme.

la voix... c'est la mienne (lol !) 

 

  
 

 

Noël ancien

 

 

 

 

 

Un doigt de poudre blanche

Sous la pâleur du ciel

Dessine sur les branches

Un fin collier vermeil

 


Au loin, déjà la plaine

Scintille doucement

Dans son manteau de laine

Et ses reflets d'argent 

 

 

(musique seule)

...

 

La neige sur les branches

Comme un ardent soleil

S’accroche aux douces franges

De ces rayons vermeils  

 

 

Légers flocons de laine

Voltigent dans le vent

Au loin, s’étend la plaine

Dans son manteau d’argent

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 19:00

 

 


 

 

    
Quitte cette vallée de larmes
Retourne à la terre, trois jours...
Et puis, envole-toi mon ange.
Toi qui aimais tant la liberté, qui t'es battu pour elle, à présent tu es vraiment libre.
Cette liberté dont je t'ai privée au dernier moment, par amour, par ignorance, pour te "soigner", te "sauver"...
Pardonne-nous
Pardonne aux humains, ils ne savent rien...
Merci d'avoir répondu à ma prière et d'être venu en rêve, te blottir contre moi, comme autrefois...
Me rappeler que tu es "vivant" ; ailleurs, autrement
Il me reste à apprendre à vivre sans toi
Sans peine
Sans questions
Accepter que je ne sais pas
Que je ne saurai jamais
La vie n'est pas une partie de plaisir, c'est bien connu... le moment de la mort non plus...
Mais après c'est le silence. La paix.
Alors merci, et vole, petit ange ; attends-moi, prépare pour moi le chemin
As-tu rejoint Nounours, ton "père spirituel", ton "sauveur" ?
Et Toutsy... qui ne t'aimait pas..
Souviens-toi de mon amour
Toi, petite bête...
Pleine de sagesse.

 

 

musique Bach, prélude en Do Majeur

doigts : domi

 

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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 07:25

Puisque la musique "remarche" sur mon blog, je vous propose ce  texte autobiographique, mettre la chanson en route...


Atelier d'écriture : "la bande originale de votre vie".



Pour écouter la chanson cliquez (1 ou 2 fois) sur la première flèche  


      
   
           Ma mère a rencontré mon père, Gino, à Montmartre, en ce printemps d’avril 1952. Un Italien ; un musicien... Il parait que je lui ressemble…

Un jeune arbre rose venait d’être planté en haut des marches du Sacré Cœur. Ma mère croit que c’était un magnolia.

Elle dit toujours :
« Cet arbre, il a ton âge… ».

J’ai fait le pèlerinage. Mon arbre n’existe plus aujourd’hui.

Grâce, ou à cause de la chanson à la mode des années cinquante, « Domino », ma mère n’a pas hésité pour mon prénom :
« Dominique, tu seras. »...

 
Me donnant, sans le savoir, le nom des enfants nés le jour du Seigneur, en Italie. Ce dimanche du jour de ma naissance, matin glacial de janvier où ma mère, pensant à mon père, a déclaré :

« Ce sera peut-être une musicienne…».

« Le printemps chante en moi, Dominique, j’ai le cœur comme une boîte à musique… ».

Pourtant les années ont passé. Sans musique. Ou presque. Sur le vieux piano d’une voisine je m’efforçais, parait-il, du haut de mes deux ans, de connaître sur le bout du doigt cette fameuse chanson : « Au clair de la lune ».

Je suppose que « Domino » passait sur toutes les radios, dans tous les cabarets de l’époque, et que ce succès a bercé ma petite enfance. Mais je n’en ai aucun souvenir.

J’ai acheté le disque. Oh, maman…

D’un bond, me sont apparues les années cinquante. Ce mélange de joie et de mélancolie d’après guerre. Les gens qui voulaient mordre à nouveau dans la vie, à pleines dents. S’étourdir au son de l’accordéon, ce piano du pauvre, dit-on…

Aujourd’hui encore, ma mère se demande ce qui l’a poussée à venir se promener toute seule ce dimanche matin-là, au Sacré Cœur. Alors, elle dit que c’est le destin. Que je devais venir…

Sans l’avoir jamais vraiment entendue, je croyais que cette chanson n’était que gaîté :
« Le printemps chante en moi »…

Mais quelle tristesse, quelle nostalgie ! Une introduction musicale poignante, déchirante, le drame qui couve...

D’abord, une révolte : pourquoi m’avoir donné le prénom d’une chanson aussi triste ?!

Puis, les larmes. Quand soudain m’est apparu cet amour. Intense et désespéré : celui de ma mère. Son amour pour moi. Seule avec deux enfants. M’accordant tout. Tout pour la musique. Héritage de mon père, la musique qui un jour me rattrapera. Au nom de laquelle elle fera tous les sacrifices.

Quelle chanson d’amour ! Comment ai-je pu douter de ton amour, maman... ?

Amour possessif et jaloux. Menaces. Jusqu’au crime. C’est fort, passionnel ! A la "Carmen !" :
« Je regarde qui t’entoure, prends bien garde mon amour, je ne donne pas cher de ses jours et des tiens ! »...

Et légèreté, toujours - à l'Italienne - de ce fameux, ou fameuse, Domino :
« T’as le cœur léger, tu ne peux changer »…

Légèreté de ma mère se jetant dans les bras des hommes. Orpheline cherchant l’amour, l’affection ? Jacqueline, élevée par un oncle et une tante âgés, privée au berceau de sa mère, puis de son père. Emportés tous deux par la maladie, en deux ans à peine...

Amour et douleur : « Je m’use de t’aimer »…

Souffrance de ma mère. Elle souffre pour sa cadette. A ses yeux, je ne peux que souffrir de n’avoir pas de père. Comme elle-même a souffert de n’avoir pas de mère. Car c’est ainsi qu’elle conçoit les choses. Ce qu’elle me transmet. De cœur à cœur. De corps à corps. Elle me nourrit de l’idée - folle, absurde - que je n’ai pas de père.

Pour masquer cette idée folle, elle invente un scénario, un conte qui la tient et la fait avancer. Il faut qu’elle avance, sinon elle crève, et nous avec.

Même absent, symbolique, elle doit me trouver un père. Ce sera Samuel, le père de ma sœur. Il deviendra ainsi, sans le savoir, l’image du « père idéal ».

Ma mère reproduisant ainsi, à son insu, le mensonge dont elle-même eut à souffrir dans sa jeunesse : sa tante adoptive se faisant passer pour sa mère. Comme si cette dernière n’avait pas existé. Ne lui en parlant jamais. Surtout pas de sa mort. Comme une honte…

Mais pour Jacqueline, c’est mieux comme ça. Pour ses deux filles. C’est mieux pour tout le monde. 

 

                  

Et à la fin, le pardon. Tout supporter plutôt que la perte de cet amour :


" Je pardonne toujours, mais reviens Domino, et je ne te dirai plus rien.".


Oh, maman, saurai-je un jour te pardonner ?...

 

 

 

 

 

 


 

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11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 12:29

Contrainte d'écriturecreative : faire parler un objet usuel.
    

Cliquez sur la 1ère flèche pour écouter la chanson  



Elle chante... je crois qu'elle rêve. Elle me saisit délicatement entre le pouce et l'index....
        
Elle m'accroche un petit fil à la patte, léger, si léger que je ne sens même pas son poids glisser derrière moi. J'entends seulement le frottement rêche si caractéristique de ce pauvre compagnon de cordée dont le sort est de diminuer inexorablement, prisonnier des mailles de ce filet de soie ou de coton.

Tandis que moi, toujours en tête, je cours, je vole ! J'enfonce mon museau pointu dans le tissu, c'est à peine si je sens sa résistance. La texture serrée de sa toile cède doucement, un léger craquement, et je le transperce de part en part, poussée gentiment par un ravissant petit dé sculpté. A chaque nouveau point, je ressors victorieuse, plus lustrée, plus forte et plus éclatante que jamais, fin prête pour une nouvelle plongée.
  
Aujourd'hui, c'est broderie. Je le sais. Je le sens à la manière dont elle me fait virevolter en tous sens. Jour créatif où elle se laisse aller à son imagination. J'ai droit à toutes les couleurs. Elle m'élève sans arrêt à hauteur de son visage, en pleine lumière. Elle me scrute avec des yeux de braise pour enfiler avec frénésie les fils capricieux de son inspiration. Et là, gare à moi si je vacille !
   
Ma perfection, l'acier brillant de mon corps, tout en moi hypnotise cette artiste de la dentelle. Le rythme s'accélère. Elle chante, moi, je danse. Pendant des heures. Jusqu'à la transe.

Je n'ai qu'une crainte : qu'elle ne me perde ! Comme ma voisine de droite, qu'on n'a plus jamais revue. Tombée, la pauvre, sur le tapis, elle n'a pas été retrouvée, fondue dans les méandres tortueux de cette bête à poils ! Nous sommes si petites, si menues, invisibles parfois... 
   
Ce n'est pas faute de l'avoir cherchée, pourtant. Notre propriétaire est si attachée à nous... Quelle triste fin pour ma consoeur ! Sûrement aspirée, un jour de ménage, par cet horrible monstre électrique, mangeur de poussière. Terminer ainsi ! Habituées que nous sommes à l'hygiène la plus parfaite, aux mains toujours propres... c'est affreux.
     
O
n m'a parlé d'une autre fin, relativement fréquente chez nous, quoique fort originale : la cuisse de la couturière ! Sans douleur, parait-il, pour notre maîtresse qui s'asseoit malencontreusement sur nous, nous disparaissons dans les parties les plus charnues de son corps... et hop ! Ni vu ni connu ! Envolées pour de bon. Englouties.

C'est la vérité, je vous l'assure. Certaines d'entre nous ont été aperçues, tout à fait par hasard, sur des clichés radiographiques. Toujours aussi belles. Clinquantes comme au premier jour !
  
Pour le coup, nous ne formons qu'une seule chair avec notre chère maîtresse... 
   
Allez, ma fille, tire l'aiguille...

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Je suis

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et qui

la griffe


Je suis

la griffe

qui s'accroche

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du gouffre


Je suis

le gouffre

qui grandit

chauqe jour

au bout

du chemin


Je suis

ce chemin

qui ne mène

nulle part


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publié dans "écriture"


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