23 mars 2010
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" Muse de printemps ? "
Je pensais, au soleil, mon chat sur les genoux,
Profitant de cette paresse,
L'esprit sur le qui-vive et main dans son poil doux,
Le corps offert à cette ivresse...
Craignant de la saison les douçâtres plaisirs,
Je redoutais qu’il me refuse
L’étrange privilège et les secrets désirs
De ma froide hivernale muse…
Mais, toute à la tendresse, et comptant mille fleurs
- Qui m'apparurent comme étoiles
Brillantes en plein jour - s’envolèrent mes peurs,
Et mon âme gonfla ses voiles !
Elle vibrait d’un chant qu’il fallut mettre en vers,
Consciente qu'aucune rime
N’égalerait jamais les parfums doux-amers
De la violette... sublime...
domi
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L'iambe
21 mars 2010
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18:38
chatons du "saule daphnée" ; je les ai carressé ce matin dans la forêt : c'est super doux.......
« Ce printemps-là »
Ce printemps que voilà, nous l’attendions très fort,
Car l’hiver fut tenace, et rude…
Ah, ce redoux soudain - magique réconfort ! -
Nous n’en n’avions plus l’habitude…
Il a fallu la neige, et le froid et la peur,
Pour cette explosion de joie
Dans le moindre bourgeon, sortant de sa torpeur,
Tendre et doux comme de la soie !
domi
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L'iambe
21 mars 2010
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10:06
« Lueur dominicale »
Ah, marcher dans les bois, se tenant par la main,
Se perdre doucement dans les sombres clairières
D’où surgissent parfois les furtives lumières
D’un plan d’eau clignotant tout au bout du chemin…
Seuls, dans le clair matin baigné de rayons pâles,
Prolonger ce dimanche en oubliant demain,
Goûter l’éternité de ces heures étales…
Sous la branche en bourgeons d’un gros arbre plié,
Ecouter refleurir un vieil air oublié…
Que j’aime ces forêts aux doux reflets d’opales !
domi
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La Schaltinienne
19 mars 2010
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09:12
Vous pouvez jouer si vous voulez,
envoyez moi vos textes dans les commentaires ou par le contact
....................
Hommage au E (sans a i o u)
Elle sème le vent de cette lettre frêle
En des vers éthérés qu’en rêves elle épelle
Et sécrète, légers, de ses encres rebelles,
Tels éphémères fées, secrètes et très belles…
domi
hihi, je viens de voir que j'ai une faute : au vers 2 j'ai un U (" qu'en rêves..")
pas si facile cette histoire...!!!!
........................
tite correction :
Elle sème le vent de cette lettre frêle
En des versets légers : tendrement elle épelle
Les rêves éthérés de ses encres rebelles,
Tels éphémères fées, secrètes et très belles…
....
Hommage au E (sans a i o u)
Elle sème le vent de cette lettre frêle
En des vers éthérés qu’en rêves elle épelle
Et sécrète, légers, de ses encres rebelles,
Tels éphémères fées, secrètes et très belles…
....
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Poèmes divers
11 mars 2010
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10:10
Souvenirs du Berry
« Regret »
Mon plus beau paysage aurait pour nom « Regret »...
Niché dans un coin de ma tête
Je le garde en silence ainsi qu’un lourd secret
(Est-ce ainsi qu’on devient poète ?).
Quand je vis la splendeur de ces vallons bleutés
Ce fut comme une déchirure :
Mon cœur fut transpercé par si grandes beautés
Et par si féerique nature !
Sentiment enivrant de revenir « au port »
Après une très longue absence ;
Les odeurs, le vent frais, les bruits du « Pays-Fort »,
Rêves mêlés de mon enfance,
Tout un monde et des voix qui surgissaient soudain :
L’âtre dans la maison de pierres
Me parlant d’un passé, dont je ne savais rien
Mais qui me brûlait les paupières,
Et le linge claquant au nez de l’horizon
Son étrange mélancolie…
Pays originel retrouvé sans raison
Scandant - dans ma chair - : « Italie ! »...
(Pourquoi, dans le Berry, ai-je senti le sol
Que jadis eût foulé mon père ?)
Etrange émotion… Mais j’ai suivi l’envol
De mon âme en mal de repère.
Et quand je dus quitter la vallée et ce toit,
La blessure s'ouvrit, béante ;
C’est d’elle et du mystère à jamais resté coi,
Que saigne ma plume dolente...
Le troublant paysage est encor dans mon cœur,
Luisant dans la nuit tel un cierge,
Et de mes vers s'écoule, ainsi qu’une liqueur,
Son souvenir intact, pur, vierge...
domi
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L'iambe
5 mars 2010
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08:00
« Poème secret »
Dis-le moi, je t‘en prie : ai-je l’âme poète ?
Ce doute me taraude, ô mon cœur !
Suis-je un oiseau de feu dont la plume muette
Se consume au soleil, l’air moqueur ?
Dans le vent je le cherche, et le parfum des cimes
Hante mes jours, mes nuits, sans repos :
Chaque prairie en fleurs est promesse de rimes !
Je cours pour en cueillir les échos,
J’hésite, maladroite, entre épines et roses,
Et soudain, des rumeurs et des voix
Font gronder, débouler leurs cortèges moroses
Me traquant comme biche aux abois !
Mais j’ai soif de ces vers qui coulent de mes larmes,
Alors, bien à l’abri des chasseurs
- Qui toujours, je le sais, sonneront leurs alarmes -
J’en sirote, en secret, les douceurs...
domi
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L'iambe
23 février 2010
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05:48
heureusement, Micheline a pensé à éditer un receuil de ses poèmes avant de nous quitter....
Pour commander son livre :
http://www.lulu.com/content/livre-%C3%A0-couverture-souple/les-po%C3%A9sies-de-l%C3%A2me/6910162
http://symphoniedesmots.canalblog.com/archives/2010/01/19/16580312.html
" Allô, Micheline..."
Tu ne m’écriras plus : « Allô, Domi, ça va ? »
Ce petit mot charmant qui me faisait sourire
Puisque l'on ne pouvait que, seulement, s'écrire…
Mais le ton de ta voix, je l’entendais bien là !
Tendre taquinerie, avec beaucoup d’amour,
Ce mot téléphoné n'était que baume au cœur,
Et remettait souvent les pendules à l’heure...
Comme il va me manquer ce petit trait d’humour !
Entends-tu de là-haut notre affreuse détresse ?
Il nous faut tout à coup dire : « Adieu, Poétesse ! »
Et de toi, doucement, faire notre long deuil.
Alors, merci d’avoir, de toute ta vaillance,
Couché sur le papier ta joie et ta souffrance
En éternel bouquet fleurissant ce recueil !
domi
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Sonnets
15 février 2010
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10:24
« L'alouette »
Le ciel était comme une musique
le ciel était un point
Le ciel était oiseau
le ciel était silence
une alouette bleue
plus haute que le vent
Le ciel était ainsi
une corde tendue
sur l’éternité
domi
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poésie libérée
13 février 2010
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09:24
" De son carrosse, Hiver... "
De son carrosse, Hiver déroule la pelisse
- de froid, qui se déguise en rêves de bonheur
- de blanc, qui se décline en crèmes de douceur ;
Ô, suave délice...
S'émerveillent les yeux dans l’innocence lisse
D’un sillon de cristal dont les pas du rôdeur
Déflorent, tout émus, la tendre profondeur :
Si fragile édifice...
On glisse, on chante, on rit sur les chemins sucrés
Qu'Hiver a parsemé des silences sacrés
De sa Licorne ailée...
Et notre âme frissonne à tous les carrefours,
Les routes sans repère et les célestes tours
De la ville étoilée !
domi
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Sonnets