quel génie ! arriver à trouver la "musique" de cette partition si complexe !....
j'ai du boulot, rire !!!!
Bienvenue sur le Blog Brise
quel génie ! arriver à trouver la "musique" de cette partition si complexe !....
j'ai du boulot, rire !!!!
La nouvelle configuration d'over blog ne me plait pas du tout à cause des pubs...
voici ma nouvelle adresse de blog
cliquez sur le lien ci-dessous :
à bientôt !
La parole l’enveloppa, l’apaisa,
L’habillant comme une longue robe
Qui la couvrait jusques aux pieds :
C’était en réalité la couette de son lit
Dans lequel elle écoutait la radio
Où les dires d’un prêtre ronronnaient ;
Elle les écoutait distraitement, pourtant
Elle réalisa leur poids mystérieux
Quand, soudain, le contact de ce tissu
Lui fit revivre une sensation déjà connue :
Son corps s’était immobilisé,
Etendu dans une légèreté infinie
Causée par cette robe imaginaire, brûlante et lisse...
Et - se souvenant de son rêve -
Elle ressentit, pour la deuxième fois,
La même ivresse.
Je voulais garder ce petit écrit pour moi mais en écoutant hier sœur Emmanuelle à la télé parlant de son ressenti quand elle avait enfilé pour la première fois sa robe de religieuse, je suis frappée par la similitude de ressenti… Je crois que j’ai vraiment une aspiration à la vie religieuse (bien cachée, moi qui ne supporte aucune contrainte, rire)….
éloge de la retraite :)....
Je voulais être libre, et j’ai tourné les yeux
Vers un autre soleil, d’autres couleurs de cieux :
On change de décor, on découvre un village,
Et l’amour refleurit sous un nouveau visage…
J’abandonne au passé les mystères trop lourds
Et pour lequel mes pleurs aujourd’hui restent sourds ;
A présent, l’avenir est promesse et délice,
Un beau rêve que l’âme, ainsi qu’un peintre esquisse…
J’illumine les jours de l'or de mes espoirs
Que je laisse advenir au rythme doux des soirs
Qui n’en forment plus qu’un, car léger le temps passe,
Et dans l’éternité se coule mon espace…
Je suis libre, et je songe aux désirs très lointains
Qui sont là, bien au creux des fantasques matins
Epiant, de mon souffle, une ébauche d'envie
Pour créer le bonheur, en inventant la vie.
...enfin réinstallée pour l'hiver prochain....
La vieille cuisinière a rendu l’espérance
A la maison normande où languissait un feu
Dont je m’étais en vain résignée à l’adieu,
Au nom de la Raison étouffant ma souffrance…
Aussitôt que la fonte eut repris sa brillance,
Une âme a refleuri dans cet austère lieu,
Et le bonheur aussi, ressuscitant le vœu
Qu’encor je nourrissais au creux de mon silence.
Depuis, j’habite enfin les murs, et le jardin,
Car la promesse est là, dans le futur parfum
Que sa douce chaleur dispensera dans l’ombre ;
Et légumes et fruits, tout l'hiver mijotant,
Je me moquerai bien que la pièce soit sombre
Quand le bois craquera dans le foyer chantant.
domi 29/07/14
Le soir s’étire en lambeaux de nuages
Dans le ciel sombre arborant deux visages :
A l'horizon, des mimiques d’orages,
Et, dans son cœur, un oasis bleuté…
L’âme est pareille au ciel qui se déchire
Lorsque l’été, qui s’embrase et soupire,
Attend la nuit pour exhaler la myrrhe
De son essence au goût d’éternité…
( j'en ai profité pour apprendre que "oasis " s'emploie au féminin comme au masculin d'après le wiktionnaire)
Il n’est ni beau ni laid
On le dit "soupe au lait"...
Il a fort caractère
Se met vite en colère.
On s’est perdus, parfois,
Retrouvés chaque fois ;
Chacun suit son envie,
C’est, je crois, pour la vie,
Car je reste moi-même
Sans attendre qu’il m’aime
Et je ne dis plus rien…
Il a son caractère ;
Il a forgé le mien.
Brise d’été
Tu peux me décoiffer
Tiède brise d’été,
Je ne crains pas ton souffle
Ni n’ai besoin de moufle !
Ton zéphire divin
Grisant comme du vin
A chassé les nuages
Des plus noirs pâturages
Tu hisses les esprits
Sur des sommets fleuris,
Fille des grands espaces
En nous frôlant tu passes
Et, le nez vers le ciel,
Assis sous la marquise,
Nous inspirons le miel
De ta douceur exquise...
Il suffit parfois de deux notes…
Souffle coupé
Silence où s’accroche le vol de ces deux notes
Arrêtées, suspendues…
Où les ai-je entendues ?
Dans quelle sonate, quelle symphonie ?
Ça n’a pas d’importance…
On dirait l'essence même de la musique
L'essence de la vie...
La gorge nouée, on pleure
Est-ce peine, ou bonheur ?...
Bras levés au ciel,
Elle cherche tout l’été
Ses grappes perdues !
....
Poème
"Je suis"
Je suis
la plume
qui gratte
la page
et qui
la griffe
Je suis
la griffe
qui s'accroche
à l'herbe
du gouffre
Je suis
le gouffre
qui grandit
chauqe jour
au bout
du chemin
Je suis
ce chemin
qui ne mène
nulle part
J'écris...
publié dans "écriture"
Mon petit dernier préféré :
La pesanteur et la grâce
Lumière du Sud
Chats (cliquez sur le chaton)