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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 09:18

 

 

 

Caprices de la nature

 

La pluie, ayant l’humeur badine,

Soudain muée en neige fine

S’en est prise à moi – bécassine

Sortant, hier, sans capuchon.

 

La bise, sournoise complice,

Paraissait faire son délice

De mon pauvre corps au supplice

Portant, de plus, un baluchon…

 

Il était lourd ! Vaincue, en rage,

Je renonçais à mon voyage,

Flocons glacés dans le visage

Faisant demi-tour, l’air ronchon…

 

Près de chez moi : plus de tempête !!

Je maudis le ciel, je rouspète,

Tant, que je glisse et tombe, bête,

Sur mon sac, à califourchon !

 

Voilà, chers amis d’écriture,

Contée avec désinvolture,

La petite mésaventure

D’un dimanche, pas folichon…

 


....

 

domi  février  2013

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 09:17

rebond à la série sur le blanc de Ahmed (Poesis)

 

 

Comme un cœur tout blanc !

 

Je te suis, cher Ahmed : le blanc est saint et pur !

J’en eus la vision quand, dans un ciel d’azur,

Un cœur, bien dessiné, m’apparut, clair et sûr :

Celui de mon époux, avant de le connaitre...

 

Le visualiser fut un rêve incertain,

Mais je compris plus tard qu’on forge son destin 

En se représentant, par un signe enfantin,

L’Amour, tel qu’il sommeille aux tréfonds de notre être...

 

Si le symbole, en soi, pourrait sembler banal,

Qu’il soit immaculé voulait dire : loyal !

C’est ainsi que, nommant mon intime idéal,

Il put - est-ce un prodige ? – un beau jour, apparaître...

 

Et lorsque ses yeux bleus croisèrent mon chemin,

Que, très discrètement, il me tint par la main,

Je reconnus, brillant dans l’astral parchemin,

L’image, qui subsiste, et qui me fit renaître.

 

 

 

 

domi - févrirer  2013

 

zégel

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:12

 

 

 

après le dernier concert avec mes élèves, pour cause de retraite.... (choisie !)

 

......

 

 

Maternelle...

 

Après les pleurs, les mots, comme de douces fleurs,

Au parvis de l’église, ont éclos de nos cœurs :

Aveux tout spontanés, pourtant, libérateurs.

Ah ! Il faudrait partir chaque jour pour comprendre…

 

Ce départ a scellé cet amour pur et nu

Qui flottait entre nous, évident, ingénu,

Mais resté si longtemps de moi-même inconnu :

Mon côté « maternel, aimant, sévère et tendre »… 

 

Mon âme a chaviré jusqu’au dernier instant !

Et moi qui n’ai pas pu vivre l'enfantement,

Soudain j’ai ressenti l’énorme attachement

Qui vint, en vous quittant, si cuisant, me surprendre…

 

Si le vide m’étreint de n’avoir pas chéri

Un enfant tout à moi, mon cœur n’est pas aigri

Si dans votre mémoire, une mère a souri  

Auprès du piano qu’elle dût vous apprendre…

 

 

 

.....

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 08:28

 

« Duel insolite »

 

 

C’est lui le plus costaud, le caïd du quartier !

Adulé, respecté, il mange au râtelier

De chacune et chacun, les forçant à plier

Devant tous ses désirs ! Et tous font la carpette…

 

L’autre jour, l’étalon se prélassait, heureux,

Exhibant au soleil son torse vigoureux

Quand surgit d’un jardin, l’être le plus peureux

Qu’on ait vu par ici ; rampant, baissant la tête…

 

D’abord, le grand seigneur ouvrit un œil furtif,

Jaugeant l’individu par trop inoffensif…

Mais ce nain - ce reptile ! - aussi laid que poussif,

Prenait de l’assurance et… saperlipopette !

 

Je n’en crus pas mes yeux ! Allongeant son vieux cou,

Je vis l’intrus charger et foncer comme un fou !

C’était Maitre Tortue… Et mon bon gros matou

Prenant (c’est insensé) – la poudre d’escampette…

 

 

domi - août  2010

 

petite vidéo pour illustrer


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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 13:33

 

 

 1280_nuit_dsc00511.jpg

 

La lune est si pâle, immobile,

Et veille d’un œil sur la ville ;

Mais rien ne rime avec tranquille,

Car un serpent brouille son front…

 

La course folle des nuages

Trouble sa face aux cent visages

Et file - mais vers quels naufrages ?

Et fuyant quel dieu furibond ? -

 

Ô, matin nu ! Ô, poésie…

Qu’importe la rime choisie

Si la saison, biche transie,

N’est plus qu’espoirs qui se défont….

 

Dans ce jour gris qui se profile,

La lune expire, si fragile…

Ce vent… !  Il emporte, gracile,

Ma plume en son vol moribond…


 

 

domi -  août  2010

  

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 20:01
cliquez ici pour entendre l'enregistrement vocal réalisé par Elyse
que je remercie

 

 

Des mots venus du cœur, comme un million d’étoiles !

Comme un  bateau prenant le bon vent dans ses voiles !

Une phrase aux couleurs des plus sublimes toiles !

Voilà comment tes mots ont jailli sous mes yeux...

 

Puissantes lettres d’or au mur d’incertitudes,

Tes mots se sont gravés sur les lignes trop prudes

Des cahiers souffreteux de tant de solitudes !

Tu sais ? comme un soleil en de trop pâles cieux…

 

Qui t’a mis sur ma route - ou plutôt cette impasse

Où plus rien dans le cœur ne s’échauffe ou se glace,

Où, seul finalement, on cède et l’on s’efface… - ?

Qui t’a soufflé ces mots, ces mots dignes des dieux

 

Qui m’ont brûlé le corps et mis l’âme en fontaine

Que je pleure en ruisseaux de cette étrange peine

Qui s’appelle l’Espoir... dont la flamme lointaine

Se consume déjà, dans un silence pieux... ? 

 

 

domi - août  2010

 

à Danielle...

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 19:04

 

L-ourse.jpg

 

J’aimais la pluie, intensément,

Lorsqu’elle pleurait, doucement,

Du ciel, opiniâtrement,

Pour me vêtir d’une aube grise…

 

J’aimais la neige, infiniment,

Quand sa candeur, étrangement,

Jetait sur moi, suavement,

Un manteau de froide marquise…

 

Je n’aimais pas, cruellement,

Les faux soleils, impunément,

Roulant partout, confusément,

Leurs pagnes de croyance acquise…

 

Je me lovais, secrètement,

Dans mon igloo, sereinement :

Une ourse blanche, vaillamment

Seule, sur sa fière banquise !

 

 

 

domi - août  2010

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 09:38

les meilleures choses ayant une fin..... rires

 

 

« La galère »

C'est ce que je craignais : défaire, oh la galère !
Quel grand n’importe quoi, seigneur quelle misère,
Tout est entortillé, comment ai-je pu faire
Ce travail de cochon, ces points tout emmêlés...

Je ne sais où ce fil aboutit et commence...
Je tire très, très fort, en bouillant en silence…
Chaque rang semble pire, et voilà la malchance
D’avoir tous ces raccords, mal foutus, bricolés !

Grrr ! Prenons les ciseaux et coupons coté face,
Ce sera plus rapide ; un peu plus efficace (?)…
Que le monde est mal fait ! Tout résiste et m’agace…
Qu’ai-je fait au Bon Dieu ?? Tous ces jours envolés !!!

Je sens que je m’enfonce, et j’en ai le vertige…
Mais bon sang, quel orgueil ! Pourquoi ? Pour quel prestige
Ai-je donc voulu coudre ainsi qu’un vrai prodige ?!...
Maintenant, les cotons gisent, tout effilés…

 

..........................................................

 

« Epilogue »

 

Je ne savais pas bien comment j’allais finir,

Mais ce court feuilleton n’est plus qu’un souvenir :

Rendez-vous au prochain été qui va venir

Car hier j’ai dit : « pouce », et conclu l’aventure.

 

Pour tout ce que je fais, je mets beaucoup d’ardeur,

Et pour ce canevas j’ai donné tout mon cœur !

Mais mon corps a crié –  (c’est toujours le vainqueur) -

Et m’a vite contrainte à suivre la Nature :

 

J’ai l’épaule en compote, et le bras douloureux !

Le cou paralysé, les deux yeux tout en feux !

Voilà le résultat de l’élan orgueilleux

Qui me fait payer cher aujourd’hui la facture.

 

Alors je l'ai rangé, pour la centième fois…

Mais j’entends dans mon cœur une petite voix

Qui me dit : « Sois fidèle à tes chers points de croix,

Car pour rouler l’ennui, c’est sympa la couture... ».

 

 

 

domi - août 2010

 


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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 10:21

 

Toi qui me blâme en silence,

Je te bénis pour la chance

Que tu me donnes. Car, pense

Que grâce à toi, je grandis.

 

L’adversité me renforce.

Elle n’est pas une entorse.

Au contraire : mon écorce

Enfle sous tes discrédits.

 

Le sentiment d’injustice

Pour moi n’est plus un supplice.

J’en ai fait le sacrifice

En mon austère taudis

 

Où je n’ai pas d’autre flamme

Que la vérité de l’âme.

Ta froideur est mon dictame.

Un cadeau du paradis.

 

 

Domi - août 2010


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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:10

 

canevas-chat.jpg

 

 

C'est bien connu, l'envie, en été, nous titille

Nous les filles - pas vrai ? - de taquiner l’aiguille :

Chaque année, à nouveau, il m’appelle, il frétille,

Mon oublié chéri : mon divin canevas !

 

C’est le portrait craché du chat de mon enfance :

Son regard, son pelage, et sa douce prestance…

Il est bientôt fini (avec un peu de chance !),

Il suffit d’avancer à tout, tout petits pas…

 

Hélas, j’ai découvert sur le net (la galère)

Qu’un travail réussi se juge… par derrière !

Et là, mon popotin en est tombé par terre,

Tant la face cachée est un horrible tas !!  

 

Une soudaine honte, une colère affreuse

M’ont saisie en entier, et j’ai voulu, rageuse,

Refaire point par point * !... Hélas, ô malheureuse,

Défaire, avec talent, ça ne s’invente pas….

 

 

à suivre…

 

* poil par poil (puisque le dessin est un chat…)

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Un bout de moi

PHASME






Mots vides
sans style
de mon stylo
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sans chair
sans ossature
je me sens phasme
brindille
fétu
tige droite
sans âme
une écharde
 un trait
 un tiret
sur ma vie
ce que je suis
ligne
longue
sans poil
sans plume
sans feuille
 un brin
sans racine
sans ventre
une fente
une ébauche
une rayure
petite griffure
faite à la plume
une strie
figée
bâton
bout
de
bois
vide
bout
de
vie

Mes préférés...

Poème


"Je suis"


Je suis

la plume

qui gratte

la page

et qui

la griffe


Je suis

la griffe

qui s'accroche

à l'herbe

du gouffre


Je suis

le gouffre

qui grandit

chauqe jour

au bout

du chemin


Je suis

ce chemin

qui ne mène

nulle part


J'écris...


publié dans "écriture"


Mon petit dernier préféré :
La pesanteur et la grâce

Lumière du Sud

 

 





 


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Le pays du vent

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L'odeur du temps

L'oiseau de l'aube

La toile

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Chats (cliquez sur le chaton) 

 








Chanson et
récit autobiographique :
(cliquez sur le phonographe)
 
"Domino",

 

 






 
 

 

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