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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 13:31

certains hommes savent parler aux femmes, c'est moi qui vous le dis..... :)

 

 

MERCI


à Maalik…

 

Toi, qui trouvas mon cou joli,

Tu fis renaître de l’oubli

La timide et fragile flamme

Me rappelant que je suis… femme !

Boudant le reflet du miroir,

J’avais occulté le pouvoir

Que la finesse d’une nuque

A sur l‘homme – fut-il eunuque –

Et j’avais laissé de côté

Ce signe de féminité

Que ma photo de pianiste 

Dans sa veste noire d’artiste,

Dévoile, ainsi qu’un pâle attrait

Que je garde toujours secret

Et dont j’ignorais l’élégance

Avant que Dame Providence,

De part ton verbe caressant,

N’en vantât le charme innocent… 

Puissé-je en retenir l’arôme

Et garder longtemps comme un baume

Ce compliment venu du cœur

Qui, soudain, me fit sentir… fleur !

Alors merci, galant poète,

D’avoir égayé la planète

Où rien de mon corps n’était beau :

Je le reçois comme un cadeau…

 

 

.....

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 06:33

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 11:43

le blason est normalement dédiè à la beauté de la femme...

 

reprise d'un ancien poème avec cette forme

 

 

Trop beaux yeux

 

Vos yeux, mon cher, étaient trop beaux…

Souvenez-vous ! À leurs flambeaux

Mon cœur se consuma les ailes,

Pris au doux piège des dentelles

De vos longs cils de velours noir

Dont nulle femme à son miroir,

Nul artifice ou maquillage,

Ne saurait égaler l’ombrage

Que la Nature, en son grand Art,

Dessina sur votre regard

Où deux lacs bleus, pleins de tendresse,

Jetèrent mon âme en détresse :

J’ai trop souffert d’avoir aimé,

Pardonnez-moi ! J’ai refermé,

Comme on le fait avec un livre,

L’émoi que je n’ai pas pu vivre,

Mais je garde, toujours soyeux,

Les clairs pétales de vos yeux

Dormant, éternellement sages,

Dans ma mémoire, entre deux pages…

 

 

domi

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 20:17

je me permets de poster ici un poème qu'un poète ami fidèle a écrit pour mon anniversaire, et qui, sans le savoir, a rejoint mon rêve qui est de me remettre plus que jamais à la musique à ma retraite.... merci à toi, cher et vénérable poète... le morceau que j'ai choisi exprime, je l'espère, cette musique "rêvée" ... (Schubert, bien entendu)...

 

 

 


 

   

Assis à tes côtés, je vois tes doigts qui volent, 
Au dessus du clavier comme des papillons, 
Tu libères les sons qui, détachés, s'affolent
Et tournent dans les airs en de grands tourbillons. 

Les notes, savamment, s’enlacent, s’harmonisent, 
Alors, je croirais voir le cosmos parsemé 
De corps incandescents et tous mes sens s’aiguisent 
Pour mieux saisir l’atma de l’éther enflammé. 

Je tombe sous le charme et j’ai les yeux mi-clos, 
J’entre en communion de cœur avec l’artiste 
Et me laisse emporter, balancé par les flots 
D’une mer dont les eaux sont couleur d’améthyste. 

Puis la musique éclate et parle avec le vent, 
En sublimes accords, elle remplit l’espace 
Et ses vagues, par jeu, frissons d’un corps mouvant, 
Vont, de l’aube à midi, rythmer le temps qui passe. 

Mais va, decrescendo, s’éteindre le flambeau, 
Le piano s’arrête et le morceau s’achève, 
Ma chambre est vide et froide, hélas, comme un tombeau 
Je me retrouve seul, orphelin de mon rêve.

 

 

....


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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 09:10

une mélodie que j'avais chantée dans le temps, dont je ne me souvenais ni du titre, ni du compositeur; et dont je croyais avoir perdu la partition.....

 

alors merci au joli merle de ce matin qui l'a réssuscitée !

 

 

"Still wie die Nacht ", de Carl Bhom

 

 


 

 

Ancien chant d‘amour

Quand j‘entendis ta voix si pure
Dans la matinale froidure,
M’est revenu ce chant d’amour
En ma mémoire osant un tour…
Il n’en flottait qu’une parole
A l’aube où la lumière vole
Les derniers rêves de la nuit
Et l’air si beau qui s’est enfuit…
Me suis levée et dans la chambre
Eparpillant les feuilles d’ambre
Des anciennes partitions,
Vestiges de mes passions,
J’ai retrouvé la page usée
Qui sommeillait, désabusée
Par le silence doux-amer
De l’oubli grand comme une mer !
Mais toi, beau merle en robe sombre,
Sifflant dans la douce pénombre,
Tu réveillas le souvenir,
Et la chance fit advenir
La chanson qui toujours existe :
Au temps qui passe, elle résiste !
Je l’accompagne de mes doigts
Et je mêle à ta voix, ma voix !

 

 

....

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 06:22

quel chant d'amour...

 

joyeux noël !

 

 


 


La fleur que tu m'avais jetee,
Dans ma prison m'etait restee.
Fletrie et seche, cette fleur
Gardait toujours sa douce odeur;
Et pendant des heures entieres,
Sur mes yeux, fermant mes paupieres,
De cette odeur je m'enivrais
Et dans la nuit je te voyais!

Je me prenais a te maudire,
A te detester, a me dire :
Pourquoi faut-il que le destin
L'ait mise la sur mon chemin?
Puis je m'accusais de blaspheme,
Et je ne sentais en moi-meme,
Je ne sentais qu'un seul desir,
Un seul desir, un seul espoir:
Te revoir, o Carmen, oui, te revoir!
Car tu n'avais eu qu'a paraitre,
Qu'a jeter un regard sur moi,
Pour t'emparer de tout mon etre,
O ma Carmen!
Et j'etais une chose a toi
Carmen, je t'aime!

 

....

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:35

 

 

un vieux sonnet "en miroir" (forme inventée par Khris) retrouvé..

 ma relation avec ma soeur est toujours au même point mort

mais ne perdons pas espoir !!

 

 


Le mal fut si profond que refaire surface

Me semblait impossible, ainsi qu’aux pauvres fleurs
De rependre racine, et parfums et couleurs,
Après que le béton ait déposé sa glace !

Ton oreille fermée, et cette carapace
Si hostile aux chemins perméables des pleurs,
Ne m’ont jamais permis d’épancher mes douleurs
Et de voir la lumière au bout de cette impasse ;

Ne pouvant ni m’enfuir, ni comprendre, ou parler,
Mes désirs les plus chers, je les ai faits brûler,
Comme pour me punir de la vie importune !

Et le mal tournoyait comme rôde un vautour,
Chacune dans son deuil, chacune dans sa tour,
L’espérance, jamais, n’en effleurant aucune…

Au plus profond de moi, je n’ai pas de rancune.
Je sais qu’en un lieu saint, se cache notre amour,
Pur, en son éternel et virginal atour !

Comme moi, le crois-tu que, de cette infortune
Qui nous a, toutes deux, désappris à voler,
Un astre pourrait naître, à nouveau s’ébranler ?

Regarde notre mère et l’indicible grâce
Qui nous permet soudain de remplir de douceurs
Ses tout derniers instants, que l’on croyait ailleurs,
Prouvant que toute chose, un jour, reprend sa place !

J’espère en l’avenir, sachant que tout s’efface,
Les pires souvenirs comme les grands bonheurs ;
Et j’attends le moment de redevenir sœurs,
Composant doucement avec le temps qui passe…
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 14:20

FONTAINE 

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Si je ne comprends plus, dans ce jardin en fleurs,

Pourquoi ma rose est triste et perd de ses couleurs,

 

J’épancherai mon cœur dans un poème averse :

Ainsi, de la rosée on croira voir les pleurs

Dont les fins diamants brillent, ensorceleurs,

Et rien ne percera du mal qui me traverse…

 

Puis-je faire un parfum des secrètes douleurs

Qui rongent mes espoirs, ainsi que des voleurs ?

 

Le rôle du poète est celui d’une herse

Secouant les chagrins des fossés de malheurs

Pour les éparpiller en bulbes cajoleurs

De rimes et de vers qu’un doux soleil transperce !

 

Déjà, cette fontaine a perdu ses pâleurs :

Le matin pluvieux dispense ses chaleurs…

 

 

 

 

***

 

sonnet symétrique ( forme inventée par Flormed)

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 10:18

 

 

irreel-troupeau.jpg 

 

 

C’est un irréel troupeau 
Surgissant dans le silence...
Qu’existe-t-il d’aussi beau ?

Un seul et grand écheveau
Déroulant son élégance...
C’est un irréel troupeau !

Fendant le sable et puis l’eau,
Crinières en abondance...
Qu’existe-t-il d’aussi beau ?

Comme vêtu du manteau
De l’herbe qui se balance...
C’est un irréel troupeau !

Ne faisant qu’un au tableau,
Dans sa douce transparence...
Qu’existe-t-il d’aussi beau ?

J‘ai prié qu’en son berceau
Sans l’Homme à jamais il danse…
Qu’existe-t-il d’aussi beau ?
C’est un irréel troupeau !

 

 

 

villanelle

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 14:49

beaujolais-nouveau.jpg

 

Beaujolais nouveau

(sonnet à kyrielle)

 

 

Ce genre de sonnets me donnait la pétoche
Jusqu’à l’instant béni d’un petit apéro
Où mon mari, joyeux, déclara tout de go :
« Le beaujolais nouveau, c’est vraiment sympatoche ! »

L’exercice aussitôt parut plutôt fastoche,
La rime rigolote au refrain à gogo
Me rendant téméraire ainsi que le Pierrot* :
Le beaujolais nouveau, c’est vraiment sympatoche ;

Tellement, qu’en buvant ce breuvage encor vert
J’étais pompette avant qu’on ait mis le couvert !
Le beaujolais nouveau, c’est vraiment sympatoche…

Je vous passe combien ridicule je fus,
Assurant un service aussi gai que confus…
Le beaujolais nouveau, c’est vraiment sympatoche !

 

 

 

domi -  novembre  2012

 

 

* allusion à l'un des membres de mon site de Poésie, connu pour jouer avec les mots sans complexe ...

 


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PHASME






Mots vides
sans style
de mon stylo
miasmes
de mes poèmes
sans chair
sans ossature
je me sens phasme
brindille
fétu
tige droite
sans âme
une écharde
 un trait
 un tiret
sur ma vie
ce que je suis
ligne
longue
sans poil
sans plume
sans feuille
 un brin
sans racine
sans ventre
une fente
une ébauche
une rayure
petite griffure
faite à la plume
une strie
figée
bâton
bout
de
bois
vide
bout
de
vie

Mes préférés...

Poème


"Je suis"


Je suis

la plume

qui gratte

la page

et qui

la griffe


Je suis

la griffe

qui s'accroche

à l'herbe

du gouffre


Je suis

le gouffre

qui grandit

chauqe jour

au bout

du chemin


Je suis

ce chemin

qui ne mène

nulle part


J'écris...


publié dans "écriture"


Mon petit dernier préféré :
La pesanteur et la grâce

Lumière du Sud

 

 





 


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Chanson et
récit autobiographique :
(cliquez sur le phonographe)
 
"Domino",

 

 






 
 

 

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