Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…
Derrière les rideaux, des zéphires mutins
Passent par les interstices
De la porte frileuse et des carreaux chagrins…
C'est L'Automne, et ses prémisses !
Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…
Un pinceau, séducteur, embrase les jardins
D’exquises teintes métisses :
Larmes d’ors se mêlant aux émois des carmins…
Bel Automne, et ses esquisses !
Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…
Des effluves de pluie exhalent des parfums
De sous-bois et de réglisses,
Feuilles mortes chantant des bonheurs enfantins…
Ah, l’Automne et ses délices !
Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…
Si déjà, de l’hiver, gnomes, nains et lutins
Préparent les blancs calices,
Les rayons du soleil ont des airs sibyllins,
De ton Mystère, complices…
Octobre, entre tes bras, frissonnent nos matins,
Esclaves de tes caprices…
domi - octobre 2010